COMMUNIQUÉ DE PRESSE

L’avenir des agriculteurs et des territoires est en jeu !

En milieu rural, la terre accueille de nombreuses activités. Devant l’abondance de projets et la quantité limitée de foncier, des choix s’imposent.

Entre 2000 et 2016, un quart des exploitations agricoles a disparu. Aujourd’hui, un quart des chefs d’exploitation a plus de 60 ans.

Dans les années qui viennent, c’est le modèle français de l’agriculture familiale qui va se jouer. Et dans le même temps, l’avenir des territoires ruraux et leur capacité à agir et à choisir leur évolution.

A ce moment crucial pour l’avenir de nos territoires, les outils de régulation (contrôle des structures, Safer), clés du succès de cette transition, sont affaiblis par le développement croissant des nouveaux modes d’accès au foncier. Deux exemples pour s’en convaincre : les sociétés exploitent désormais près des deux tiers de la surface agricole utile et le marché sociétaire représente l’équivalent du cinquième de la valeur du marché foncier. Selon le Ministère de l’agriculture, 12 % des exploitations en grandes cultures sont intégralement exploitées par des sociétés de prestation de service.

Alors qu’à l’échelle de l’Europe tous les pays s’interrogent et cherchent des solutions, la France a décidé de s’emparer de la question. Le Président de la République a annoncé le 23 février dernier une loi foncière pour mettre en œuvre le « zéro artificialisation nette » et pour accompagner le renouvellement des générations en agriculture.

Le groupe Safer est mobilisé pour réfléchir à une régulation renouvelée qui redonnera aux territoires le pouvoir de choisir une agriculture dynamique, viable et vivable ; de choisir une alimentation de qualité et locale en préservant la capacité exportatrice de la France ; de protéger leurs ressources naturelles, l’eau, la biodiversité ; de créer des emplois, de développer l’économie.

La régulation n’est pas une contrainte, elle est une opportunité pour les entrepreneurs des territoires et pour la France.

 

LES PRIX DES BIENS FONCIERS RURAUX EN 2018

  • Terres et prés libres : + 0,1 % à 5 990 euros/ha
  • Terres et prés loués : + 1,1 % à 4 740 euros/ha
  • Forêts : + 3,5 % à 4 250 euros/ha
  • Vignes AOP : + 2,4 % à 147 300 euros/ha
  • Vignes à eaux-de-vie AOP : + 3,8 % à 48 700 euros/ha
  • Vignes hors AOP : + 2,3 % à 14 200 euros/ha
  • Terrains constructibles de moins de 1 ha acquis par des particuliers : + 1,5 % à 71 200 euros le lot
  • Maisons à la campagne : + 2,1 % à 168 200 euros le lot

 

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Une synthèse est téléchargeable à gauche de cet article.

 

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