Communiqué de presse

Emploi, biodiversité, paysages, valeur ajoutée… La vitalité des territoires en péril !

En milieu rural, la terre accueille de nombreuses activités. Devant l’abondance de projets et la quantité limitée de foncier, des choix s’imposent.

La tendance à l’agglomération de grandes surfaces au sein d’un nombre limité d’exploitations agricoles se développe. Cette concentration est préjudiciable aux transmissions, aux installations et à la consolidation des exploitations. Elle s’accompagne souvent d’une diminution de la valeur ajoutée et de l’emploi. Son impact concerne les territoires dans leur ensemble : dévitalisation des zones rurales, disparition de certains services, modification des paysages, perte de diversité…

Dans toute l’Europe, des outils de régulation orientent de longue date l’accès à la terre conformément aux projets du territoire. Assurer la transparence des échanges, contrôler pour maîtriser les excès et surtout orienter le foncier vers les projets les plus conformes aux orientations politiques, professionnelles et territoriales, tel est l’enjeu de la régulation.

Tous ces dispositifs sont aujourd’hui confrontés aux limites de leur efficacité face à l’évolution des formes d’accès au foncier : l’achat, la location mais désormais aussi le transfert de parts de sociétés ou la réalisation à façon de l’ensemble des travaux agricoles. Si elles peuvent permettre une gestion optimisée de l’exploitation et une transmission progressive, les sociétés sont de plus en plus souvent utilisées pour s’affranchir des règles et favorisent l’opacité de l’identité de l’exploitant et de son projet.

L’enjeu est d’inventer de nouvelles formes de régulation. Il ne s’agit pas de brider la liberté d’entreprendre ou d’empêcher le développement des exploitations mais au contraire de permettre à d’autres projets de se réaliser.

Une agriculture diversifiée et dynamique, ce sont des emplois, des filières locales, des paysages attrayants, des biotopes accueillants et variés. Des hommes et des activités sur les territoires.

 

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Les prix des biens fonciers ruraux en 2017

  • Terres et prés libres : – 0,8 % à 5 990 euros/ha
  •  Terres et prés loués : + 3,0 % à 4 690 euros/ha
  • Forêts : + 0,2 % à 4 110 euros/ha
  • Vignes AOP : + 2,3 % à 143 900 euros/ha
  • Vignes à eaux-de-vie AOP : + 8,1 % à 46 900 euros/ha
  • Vignes hors AOP : + 3,0 % à 13 800 euros/ha
  • Terrains constructibles de moins de 1 ha acquis par des particuliers : – 1,9 % à 70 200 euros le lot
  • Maisons à la campagne : pas de comparaison avec les années précédentes 164 600 euros le lot

 

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